Synopsis : Texte érudit et lumineux qui livre les secrets de fabrication du chef-d’œuvre d’Umberto Eco. Pourquoi l’intrigue se déroule-t-elle au Moyen-Âge ? Pourquoi en novembre de l’an 1327 et à la fin du mois ? Pourquoi une bibliothèque conçue comme un labyrinthe ? Pourquoi une histoire digne d’un roman policier classique ? etc. Toutes les questions que suscite la lecture du Nom de la Rose trouvent ici leur réponse.
Voici un petit essai fascinant où Umberto Eco use de son immense sagacité, de sa culture phénoménale et d'un joli brin d'humour taquin pour expliquer à sa manière, en se laissant porter par les mots, certaines des circonstances et quelques-uns des thèmes qui ont accompagné la genèse du Nom de la Rose. Comme à son habitude, il n'est pas avare en anecdotes et références et navigue allègrement du nouveau roman au roman historique, avance quelques idées sur le rôle de l'écrit et de l'auteur, disserte sur la métaphysique du roman policier et le tempo imposé par l'écriture puis s'épanche sur sa vision personnelle du Moyen-Âge.
Entrer dans un roman, c'est comme faire une excursion en montagne : il faut opter pour un souffle, prendre un pas, sinon on s'arrête tout de suite.
On a souvent l’impression qu’il se regarde écrire et on se rend compte qu’il donne finalement peu d’éléments véritablement explicatifs, mais l’ensemble reste plaisant et toujours intéressant.
Court, mais riche et dense.
L'auteur devrait mourir après avoir écrit. Pour ne pas gêner le cheminement du texte.
J'ai découvert qu'un roman, en première instance, n'a rien à voir avec les mots. Écrire un roman, c'est affaire de cosmologie...
[critique] Le Nom de la rose : parce que le rire tue la peur - l'Écran Miroir
Alors que sort en vidéo une série dérivée de l'oeuvre d'Umberto Eco, repenchons-nous sur le film de 1986, magistral, élégant et intriguant, qui séduit par son intelligence formelle et son su...
Faire tout comprendre par les mots de quelqu'un qui ne comprend rien.
Titre original |
Postille a Il Nome della Rosa |
Auteur(s) |
Umberto Eco |
Illustration |
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Couverture |
François de Nomé |
Format |
Poche, 11 x 18 cm |
Édition |
Le Livre de Poche 1987 |
Collection |
Biblio Essais |
Édition originale |
Alfabeta 1983 |
Traduction |
Myriem Bouzaher |
Nombre de pages |
90 |
Raconter, c'est penser avec les doigts.