[comics] X-Men #10 : Relations publiques

 

3,7/5 

Il vaut mieux être craint car les gens qui vous aiment comptent sur votre trahison s'ils vous trahissent.

Uncanny X-Men se fend à son tour d'un épisode ".1", histoire d'attirer des nouveaux lecteurs peu enclins à se taper les décennies servant de fondement à la mythologie mutante. Centré sur Magnéto à qui on demande de s'expliquer, il est correctement écrit, quoique très prévisible. Avec le début d'un nouvel arc (Breaking Point), le duo Gillen/Dodson nous proposent les X-Men dans l'espace, histoire de renouer avec certains des épisodes les plus palpitants de nos mutants préférés. On s'appuie en outre sur un arc récent qui a laissé des traces et des questions en suspens : le retour du Breakworld dans la vie des X-Men promet beaucoup et permettra peut-être de lever enfin l'ambiguïté sur le statut de la pauvre Kitty.

Seul Namor a le pouvoir de faire trembler la terre. Et il réserve ce privilège à une femme à la fois... sauf si elles ont des amies libertines.

X-Men Legacy de Carey nous fait patienter avant le grand projet Ere X : une nouvelle menace, encore invisible, s'en prend aux mutants sur Utopia, une menace que Blindfold semble capable de détecter, et même de prévoir ; mais est-ce bien la même qui hante ses rêves ? Harvey Tolibao fait le travail dans une histoire honnête, bien découpée et intense.

Je méprise le génocide. Je n'en ai jamais commis qu'un ou deux.

La conclusion de Rise of the New Mutants par Zeb Wells confirme le bien qu'on en pensait dans le numéro précédent : avec l'intervention de Légion, le plan occulte d'Ilyana et la lutte contre les Anciens Dieux, on est dans le haut de gamme fondé sur la perte de l'innocence. Dommage que les dessins inégaux gâchent parfois l'ambiance.

La vie, comme toute information, a tendance à se dégrader. Ou on se renforce, on on meurt.

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Un comic-book en 4 épisodes tirés de trois séries (Marvel 2011) :

•   X-Men Legacy #244
• Uncanny X-Men #534.1 & 535
•  New Mutants #21

Un mensuel Panini Comics sorti en décembre 2011.

Traduction : Nicole Duclos